Quelle entreprise n’a jamais souffert des tâches fastidieuses où se mêlent de gigantesques volumes de papier et des contraintes matérielles de gestion, de stockage, d’archivage ? Le traitement des factures figure en bonne position en termes de lourdeur administrative et financière. Une charge que les futures obligations relatives à la digitalisation de la facturation ont vocation à simplifier, faisant gagner aux organisations du temps et de l’argent. Mais les avantages de cette évolution se situent à bien d’autres niveaux, et font de cette mutation une occasion de multiplier les gains quantitatifs et qualitatifs. Quelles sont les modalités qui encadrent la facturation électronique ? Pourquoi est-elle synonyme de tremplin pour l’activité, et comment en tirer profit concrètement ? Analyses.
Dans ce livre blanc, les sujets abordés sont:

De nouvelles règles pour de nouvelles opportunités.
Plus de qualité pour l'entreprise et son écosystème.
En route vers une digitalisation étendue.
et également,
Focus. Les clés d'une digitalisation réussie.
Zoom. Résultats chez un géant de la Grande Distribution.
etc.
1. De nouvelles règles pour de nouvelles opportunités
Le spécialiste de la digitalisation des processus Billentis estime que le coût global d’une facture physique oscille entre 14 et 16 euros (1), contre 7 euros au format électronique. Du côté de Cegedim, on évalue la réduction de coûts de 8 à 14 euros pour une facture papier (selon qu’il s’agisse d’une facture client ou fournisseur) à 3 euros au maximum en version numérique. L’Inspection générale des Finances y va également de son estimation, soulignant que la digitalisation divise par 10 l’ensemble des dépenses de gestion dans ce domaine.
Quelles que soient les sources, le retour sur investissement d’une évolution vers la facturation électronique laisse peu de doute sur sa pertinence, surtout lorsque les paiements concernés se comptent par milliers chaque année. Les réglementaires à venir poussent les entreprises à se tourner vers la digitalisation des processus dans ce domaine.
À partir de 2024, l’obligation de migration vers la facturation électronique concernera progressivement toutes les catégories d’entreprises, selon un calendrier dédié. Au-delà de la contrainte légale, l’échéance représente surtout une opportunité visant à mettre à profit de multiples avantages qui découlent de cette modernisation, comme la simplification des processus et les gains en conformité.
Vers un changement de modèle global
La crise mondiale du covid-19 joue un rôle d’accélérateur quant à la sensibilisation aux opportunités que forme la transformation digitale. Le travail à distance et les difficultés à échanger ont directement illustré les limites des factures physiques : Où est telle ou telle facture ? Comment procéder aux règlements ? Quelle visibilité sur les suivis ? Autant d’obstacles que la facturation électronique lèvent d’emblée.
Même si tend désormais à se généraliser, la vitesse d’adoption de la facture électronique a jusque-là été très variable selon les pays. L’Italie fait partie des avant-gardistes, tout comme les pays scandinaves. Les avantages pour le législateur se situent également à plusieurs niveaux, avec une baisse des dépenses, une maîtrise totale des flux, et une fraude à la TVA en forte diminution. (...)